jeudi 9 décembre 2010

Browning et Swinburne : deux géants de la poésie victorienne,

le 15 décembre 2010
18H30

Robert Browning et A.C. Swinburne

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Présentation : Marc Porée
Lecture : Kevin Halloran

Browning et Swinburne : deux géants de la poésie victorienne, dans des styles diamétralement opposés. Mais deux monstres de foire, aussi, plutôt que deux vaches sacrées, caricaturés autant qu'idolâtrés - souvenir d'un temps où la poésie faisait et défaisait les réputations. Le second fut traîné dans la boue, en raison de l'odeur de souffre et de scandale qui l'entourait, avant sa retraite studieuse et assagie (en apparence, du moins). Emergeant de l'ombre dans laquelle le tenait le succès d'Elizabeth Barrett, son épouse, le premier troqua l'obscurité de l'artiste incompris pour l'auréole de la gloire, après le succès phénoménal remporté par The Ring and the Book, livre-monde autant que livre-monstre.
Au lendemain de la réédition, au Bruit du Temps, de L'Anneau et le Livre, dans une traduction de Georges Connes et de la célébration du centenaire de la mort du très francophile et francophone A.C. Swinburne, disciple de Baudelaire, admirateur de Victor Hugo et ami de Mallarmé, il nous a paru opportun de revenir sur les raisons d'un retour en grâce contrasté, en donnant à entendre leur très rugueuse ou très ineffable énergie verbale.



Lieu(x) :
Institut du Monde Anglophone
Salle 16, Entrée libre

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